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8 août 2009 6 08 /08 /août /2009 08:46


Le terme "biodiversité" vient de la contraction de l'expression anglaise "biological diversity", c'est à dire "diversité biologique".
La biodiversité c'est la "variabilité des organismes vivants de toute origine y compris, entre autres, les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie : cela comprend la diversité au sein des espèces et entre espèces ainsi que celle des écosystèmes." (article 2 de la Convention sur la diversité biologique, adoptée le 22 mai 1992 et ouverte à la signature des Etats lors de la Conférence de Rio le 5 juin 1992, entrée en vigueur le 29 décembre 1993).


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Des indicateurs tels que le nombre d'espèces dans une zone donnée peuvent permettre le suivi de certains aspects de la biodiversité.
La biodiversité est partout, aussi bien sur terre que dans l'eau. Elle comprend tous les organismes, depuis les bactéries microscopiques jusqu'aux animaux et aux plantes plus complexes.

La biodiversité offre de nombreux bienfaits fondamentaux aux humains, qui vont au-delà de la simple fourniture de matières premières. C'est pourquoi, la perte de biodiversité a des effets néfastes sur plusieurs aspects du bien-être humain, tels que la sécurité alimentaire, la vulnérabilité face aux catastrophes naturelles, la sécurité énergétique et l'accès à l'eau propre et aux matières premières. Elle touche également la santé, les relations sociales et la liberté de choix.

Presque tous les écosystèmes sur Terre ont été transformés de façon considérable suite aux activités humaines et des écosystèmes continuent à être transformés pour l'agriculture et à d'autres fins. Actuellement, la perte de biodiversité et les changements dans l'environnement qui y sont liés sont plus rapides qu'à aucune période de l'histoire de l'humanité. De nombreuses populations animales et végétales sont en déclin (1,5 million d'espèces vivantes ont été découvertes), que ce soit en termes de nombre d'individus, d'étendue géographique, ou les deux. La disparition d'espèces fait partie du cours naturel de l'histoire de la Terre. Cependant, l'activité humaine a accéléré le rythme d'extinction, qui est au moins 100 fois supérieur au rythme naturel d'extinction.
L'extinction actuelle, provoquée par les activités humaines, est comparable à une crise biologique majeure puisque d'ici à 2050, on considère que 20 à 30 % des espèces auront disparu. Les sociétés humaines sont à la fois la cause et seront les victimes de cette sixième extinction de masse...

Source : http://www.notre-planete.info/environnement/biodiversite/

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23 juin 2009 2 23 /06 /juin /2009 14:51

 
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 Le Loup


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L
e loup est un des plus vieux compagnons de l'homme. Entre eux, le respect était de mise, comme on peut encore le voir chez les Amérindiens. Ceux-ci pensaient que le loup était un frère, un totem ou un ancêtre de la tribu. D'ailleurs, une vieille légende affirme que dans des temps très reculés quelqu'un tenta de transformer les loups en hommes. Mais l'opération échoua et seuls leurs yeux devinrent humains. Certains scientifiques estiment que c'est le loup qui est à l'origine de la race canine. Une longue histoire qui débuta il y a 20.000 ans. L'homme domestiqua quelques louveteaux pris au nid pour en faire au fil des âges, le chien d'aujourd'hui.

Mais, avec la religion et l'économie moderne, tout changea. Tout d'abord, les pasteurs et leurs regards sur la Bible trouvèrent en lui un bouc émissaire du mal. Au Moyen-âge, quand il était capturé vivant, il était jugé et condamné au bûcher comme tout émule de Satan. Le loup devint par la suite, un mythe, un croque-mitaine sanguinaire qui tuait tout sur son passage. Les commérages sur ses pactes avec le diable, sa présence auprès de sorcière, ses attaques envers des enfants, se répandent plus vite que la poussière de village en village. Les écrivains imaginèrent de nouveaux romans comme le conte du "Petit Chaperon-Rouge" qui fera oublier à la nouvelle génération la véritable identité du loup.

Ensuite, l'homme prend de plus en plus de place et les loups deviennent un poids qui obstrue l'économie de l'Europe de 1800. C'est l'époque où l'homme agrandit tout; ses villes, ses cultures, les lieux d'élevage d'animaux de ferme,...
Tandis que le loup se voit éliminer de ses propres forêts par les chasses et les besoins en bois. Faute de quoi, il s'en prenait aux animaux les plus faibles, aux animaux domestiques et malades, le mouton en tête. "Et voilà que le loup ne respecte plus les lois de la nature" hurlent les hommes. Les légendes, les pertes, et l'intolérance font que l'homme décide de lui placarder une prime sur le dos. La louve engrossée rapportait le plus d'argent à celui qui la tuait. Après, venaient les mâles et les louveteaux.

 

 

 


La fin et le début

1844, le dernier couple de loups sauvages est abattu près de St-Hubert en France. Exterminé aussi des îles britanniques, du Danemark, de Suisse, de Belgique, d'Allemagne, d'Autriche et même d'une grande partie des USA où, de 1850 à 1900, on tua plus d'un million d'individus dans 48 états. Le loup nous quittait, non sans laisser derrière lui quelques expressions: "L'homme est un loup pour l'homme", "Marcher à pas de loup", "Crier au loup" ou encore "Un froid de loup".

On devra attendre le début des années '70 pour que le comportement exterminateur perde son "charme". À la même époque, l'écologie devient un sujet politique. Grâce à ce renouveau, aujourd'hui, il nous reste un millier de loups en Espagne et au Portugal, 500 individus en Grèce où, des réserves ont été créées, encore une centaine à l'extrême nord de l'Europe, 2000 en Roumanie et 1000 en Pologne. Les associations de défenses des loups ont permis à la population des loups d'Italie de passer de 100 têtes à 250. Du coup, quelques individus ont migré vers la France ...



L'homme et le loup

Le loup n'est pas un animal qui s'attaque à l'homme. La station debout de celui-ci, lui fait trop peur. Les rares agressions venaient d'animaux victimes de la rage ou bien de loups domestiqués, la détention dénaturant l'instinct.

Aux Etats-Unis, de plus en plus de famille ont un loup comme animal domestique. La situation est tellement fausse que l'on compte 250 000 loups qui vivent en captivité contre seulement 2 500 qui survivent à l'état sauvage. Depuis 1986, neuf enfants ont été tués par des loups domestiqués. Et combien de victimes pour nos petits toutous adorés? Certaines personnes ajoutent encore que, les loups apprivoisés sont moins dangereux que les chiens!!!
La loi américaine interdit d'être propriétaire d'un animal 100% sauvage, donc en général, ces loups sont des hybrides à 80%.

À noter que ces loups ont la fâcheuse habitude de marquer leur territoire même dans la maison, de se faire les dents sur les meubles et de hurler à la lune. Ils sont aussi trop farouches pour monter la garde en votre absence. Et enfin, ils risquent de mourir de désespoir, si vous les abandonnez. Ne vous laissez pas prendre par l'envie d'acquérir un "Croc Blanc". Mais, par contre, si vous aimez les loups, aidez les plutôt à vivre libres et sauvages.

De nos jours:

Le Canada

Le piégeage y est toujours permis pour les animaux à fourrure. Malgré la réglementation, il reste encore beaucoup de gens qui posent des pièges hors norme afin de protéger leurs terres tout en s'exposant à de lourdes amendes!!! Le trappage, technique barbare qui laisse les loups en agonie pendant plusieurs jours, a été dénoncé par le Dr Haber dans une vidéo diffusée mondialement. Le Canada rapporte de son commerce de fourrure un minimum de quatre millions de dollars par an. Le canada est l'un des derniers pays montrés du doigt par les amoureux de la nature. Comme quoi, il faut avoir fait le pire pour se rendre compte que le loup est un animal indispensable à notre écosystème.


La France

C'est dans le parc de Mercantour en novembre '91 que deux gardes ont surpris deux silhouettes furtives. "Ce sont des loups!" Le parc décide par la suite, de garder le silence pour les protéger. Après un an d'observation, ils annoncent la nouvelle à la presse. Certains fermiers se fâchent, soupçonnent le parc d'avoir introduit les animaux et rageusement, promettent de les abattre. On ne tarde pas à retrouver quelques carcasses de moutons, mais après analyses les coupables étaient des chiens errants. Pour ne pas affoler les fermiers, le parc et l'état décident d'indemniser les victimes.

Après avoir observé comment l'Italie gère le parc national des Abruzzes, qui est une réussite favorisant la vie sauvage et ayant même fait revivre l'économie d'un village, Civitella et ses alentours. Par ailleurs, les loups français connaissaient bien le parc italien pour y avoir séjourné et l'avoir quitté pour conquérir de nouveaux territoires. Ils remontent l'Italie en passant près de Rome jusqu'au parc de Mercantour. La France décida d'obliger les bergers à changer leurs habitudes. Aujourd'hui, les bergers malins ne peuvent plus observer leurs moutons avec des jumelles. Ils sont obligés de revenir sur le terrain, se faire aider par un apprenti ou encore d'un chien des Pyrénées. De plus, si l'on offre au mouton, un espace qu'il connaît, il sait se cacher en cas d'alerte. Mais les ennemis du loup ne sont pas toujours où l'on croit, certains bergers ont déjà pris parti pour la bonne cause.

Un autre loup s'est fait connaître dans les Vosges. Un loup qui a tué sur son passage, 44 moutons, un veau, une génisse et une pouliche en 8 mois. Après une longue traque, on l'abat. La masse sans vie que l'on a découverte, était l'exemple même du loup domestique abandonné. Quelques mois avant sa furie, il avait posé pour la caméra d'un naturaliste amateur, ce qu'un loup sauvage ne ferait jamais, du moins pas de si près. Comme quoi, le loup n'a sa place qu'en pleine nature et pas dans les chaumières.



La Belgique

La Belgique ne possède plus de loup depuis le 19e, mais l'association "International Wolf Federation" présidée par R.F. Dubois mène une lutte pédagogique. Possédant une vingtaine de loups au parc de La Reid, elle invite les écoles à rencontrer ses célèbres locataires. Image surprenante, que de voir un groupe d'enfants entrer dans l'enclos sans peur et toujours à l'affût du moindre loup à observer ou, à toucher.

Quand on regarde le clan des enfants et le clan des loups, tout aussi curieux les uns que les autres, on remarque que c'est dans les yeux du loup qu'on lit le plus la peur. Le loup a t'il raison de douter des générations à venir!!! Quant aux professeurs, des adultes en somme, c'est eux qui s'inquiètent encore avec une certaine peur du loup. Exemple qui prouve que l'instinct de l'enfant ne le pousse aucunement à avoir peur de cet animal. C'est seulement après avoir lu ou entendu des histoires ou simplement par le biais du cinéma, que l'enfant attrape peur de ce qu'il ne connaît pas, le loup entre autres.



Les chasseurs, ces bouchers sanguinaires d'un monde révolu

En général, les chasseurs sont avec leur manque de connaissance animalier, le seul ennemi acharné du loup. D'ailleurs, le chasseur qui est rarement issu de la classe populaire, n'a jamais été un bon régulateur de l'équilibre de la forêt à l'inverse du loup.

 

Le loup a pour but de se nourrir des animaux malades, empêchant ainsi l'apparition d'épidémie. Il est l'image d'une nature en pleine santé. Le chasseur quant à lui, tue aveuglement les plus beaux animaux, et laisse derrière lui une nature déséquilibrée avec son lot de races de longicornes appauvries et des maladies qui se répandent dans la faune.

Malheureusement, le chasseur aime tuer les animaux et ne veut pas qu'un loup puisse tuer sans être tué. Le chasseur doit peut-être penser que la nature a besoin de lui pour son équilibre, mais là, il se trompe.

 

 

Associations de défense

Les associations de défenses du loup se sont malheureusement divisées en deux clans, ceux qui optent pour la gestion du loup et les autres, sans compromis, qui considèrent que la nature fera ce travail comme elle a toujours su le faire.

La première, en prônant la gestion du loup, veut garder le contrôle sur sa population en tuant la partie d'individus qui dépasserait un chiffre choisi par ce même groupe d'hommes. De là, le danger, d'une élimination qui tiendrait aucunement compte des risques de saccage dans la vie sociale de la meute. Mais c'est vrai qu'ils s'attirent plus facilement l'accord des responsables politiques.


V
oilà une petite histoire, un hiver quand le lac avait gelé, un groupe de cervidés prit possession d'une petite île inhabitée. Avec le printemps, l'eau dégela et les cervidés se reproduisent en quantités énormes. Avec l'automne, l'herbe commence à manquer vu le grand nombre d'herbivores. Heureusement qu'avec l'hiver, le lac gèle et venu dont ne sait où, une meute de loups met le cap sur l'île, sûrement attirés par l'instinct. Au printemps suivant, les loups et les cervidés sont emprisonnés sur l'île. Très vite, la nature fait son oeuvre, les loups tuent un grand nombre de cervidés, ce qui laisse assez d'herbes pour les autres. Puis, une partie de la meute repart à la conquête de nouveaux territoires, ne laissant qu'un nombre suffisant de loups pour un nombre de cervidés et un espace donné. Depuis ce temps, les loups et les cervidés vivent sur l'île en harmonie, avec de beaux grands cerfs qui se reproduisent et les loups qui les gèrent.

Dès lors, pourquoi gérer ce qui se gère tout seul? Quoi qu'il arrive, le loup court toujours moins vite que ses proies. C'est seulement quand l'une de celle-ci est plus faible, malade ou âgée, qu'il arrivera à l'attraper. Laissant ainsi les animaux en pleine forme se reproduire, il collabore à la sauvegarde de la race. Tandis que nous, humains aux grands fusils, comment vas-t'on s'y prendre pour décider si tel ou tel loup a le droit de mourir. Ce don n'est pas en notre pouvoir, laissons faire la nature ou un jour, on pourra aussi parler de gestion de l'homme, et là, l'histoire a déjà laissé les traces de sa honte.


Le loup est aujourd'hui protégé dans la majorité des pays d'Europe. Il bénéficie de diverses conventions internationales, dont la Convention de Berne qui protège les espèces et les habitats naturels menacés aniveau international.

Mais de nombreux loups sont encore beaucoup trop abattus de nos jours...


 
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